Note globale : 10/10
Note littéraire: 10/10
Mon résumé
Un monsieur, de plus de 70 ans passés, nous raconte, en prenant son ordinateur comme cible de ses déconvenues, les tracas de la vie dans son petit village, ses voyages à Paris, et surtout réalise qu'il ne connait pas très bien Denis-qui-sait-tout, alors qu'il lui rend service depuis des années, et tentera de découvrir finalement qui est Denis-qui-sait-tout, et dont certaines personnes du village semble en savoir plus que lui, ce qui le frustre un peu.
Appréciation générale
En une phrase : J'ai passé un très bon moment en compagnie de votre manuscrit et des "personnages" qui le peuple.
Oui, en effet les ordinateurs sont complexe pour la moindre erreur et c'est rideau bleu, mais en même temps, il est aisé grâce à eux de pouvoir découvrir le monde, l'histoire, avoir un itinéraire pour se garer... Et votre capacité à jouer avec la langue, je me répète mais dés les premières pages, le ton de Raymond Devos était donné, les maux que l'ont ne peut décrire avec des mots.... la facilité de montrer que cette personne sait qu'elle âge elle a et qu'elle n'est pas toute jeune pourtant, l'écriture est fluide, amusante, instructive sans être ennuyeuse.... Et montrer qu'à 50 ans de mariage, on continue à s'aimer malgré la soupe à la grimace de madame parce que monsieur traîne à éteindre son ordinateur... Merci pour ce moment (je ne me prends pas pour Me Trierweler).
Ce que j'ai particulièrement apprécié :
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur tourne ses phrases, jouant avec les mots de la langue, tout en nous apprenant certaines choses que nous ne connaissons pas spécialement notamment sur des compositeurs, ou encore, la Pologne, le pays dont Denis-qui-sait-tout tient ses racines.
J'aime le fait que ce monsieur se prend à la rigolade (la voiture n'était plus côtée à largus, elle est vieille comme lui, cabossée comme lui...)
sans oublier son ordinateur qui prend parfois la parole pour donner son propre avis sur son "patron" qui s'en prend à lui alors qu'il n'est pas responsable des erreurs du dit patron.
Les phrases sont fluides, les chapitres bien découpés, et "l'intrigue" concernant Denis qui sait tout arrive petit à petit, l'auteur réalise "d'un coup", comme s'il le réalisait en même temps qu'il écrit, qu'il ne connait rien de Denis qui pourtant lui rend service depuis si longtemps.
Les descriptions des lieux sont succinctes mais suffisantes pour reconnaître les lieux, comme dans son "village" où une maison avec un cheval de toit et un lion rose suffisent pour que les gens vivant près de là sache de quel endroit on parle.
Autres commentaires
Style littéraire :
Parce que le roman est tout du long ponctué de phrase qui joue avec les homonymes, les synonymes, nous incluant l'histoire de la musique, de ses compositeurs, celle qu'on ne connait pas spécialement comme la banqueroute d'un célèbre compositeur (je ne me souviens plus alors je ne donnerais pas de nom), et il met le doigt sur beaucoup de choses qui ne vont pas comme une voiture pour handicapé qui finalement dure depuis bien plus que l'argus ne peut la côtée, parce que justement, elle a coûté cher à l'achat alors que ça ne devrait pas être le cas puisque c'est pour un handicap et pas pour des options de confort. Les parking à Paris toujours plein, même la nuit... Bref, il arrive à inclure dans son roman l'actualité du temps où c'était le gouvernement de Sarkozy au pouvoir et démontre ce qui va ... ou pas.
Mon sentiment sur le titre du livre :
Je le trouve drôle et adéquate, bien que il n'y a pas que l'ordi qui soit maudit dans tout ça mais comme de nos jours on dépend de plus en plus de l'ordi, en effet dés qu'il bugg, c'est une catastrophe.
Ce que je pense des personnages :
Ils sont attachants, drôles malgré le sérieux de Denis-qui-sait-tout et qui ne s'est même pas reconnu quand le protagoniste principal lui a donné à lire son manuscrit parce qu'il se serait senti mal d'écrire sur lui sans qu'il soit au courant et qu'ils se brouillent pour ça, même au delà de la mort. J'aime beaucoup sa femme, omniprésente par "sa soupe à la grimace" et quelques sorties, on sent que l'auteur l'aime et c'est agréable de voir qu'un couple puisse encore tenir l'un à l'autre passé tout ce temps, à l'ère où on divorce dés le premier tracas venu. On reconnait bien les petits traits familiers à toutes les femmes, la bouderie ou l'inquiétude, faciles.
Et l'ordinateur qui n'hésite pas à mettre son grain de sel et dire ce qu'il pense de son patron. Tout ça avec le même humour que son patron. Ils m'ont tous fait passé un bon moment.
Ce que je pense du thème général du livre :
Bien que l'ordinateur soit l'excuse pour commencer ce manuscrit, très vite on oublie que c'est sensé parlé des tracas d'un "vieux" monsieur avec son ordinateur et on plonge dans la vie quotidienne de ce musicien qui continue à donner des cours, écrire des partitions, en éditer... Découvrir son monde avec les "tamalou" (rassurez vous monsieur, même à 40 ans on croise des tamalous mais ils tentent de supplanter ce qu'on pourrait avoir) et Denis-qui-sait-tout et dont l'auteur ne sait pas grand chose sauf quelques bribes de son pays d'origine, son père aviateur mais il n'y avait pas d'aviateurs polonais, c'est petit à petit qu'il tente de tirer les vers du nez et trouver les origines et découvrir le présent de Denis.
Ce livre ferait-il un bon film ? :
Sincèrement, le livre joue avec la langue, glissant quelques connaissances de ci de là... je ne pense pas du tout qu'en film ça donnerait quelque chose parce que les gens focaliserait sur l'histoire et pas sur le texte. Par contre au théâtre voir en "one man show" ça pourrait être quelque chose qui rendrait très bien et montrerait la richesse du texte.
Il faudrait pouvoir trouver quelqu'un qui serait capable de captivé comme Raymond Devos sans pour autant le copier dans sa façon de dire son texte.
Evaluation par Llewelynn
Mon résumé
Un monsieur, de plus de 70 ans passés, nous raconte, en prenant son ordinateur comme cible de ses déconvenues, les tracas de la vie dans son petit village, ses voyages à Paris, et surtout réalise qu'il ne connait pas très bien Denis-qui-sait-tout, alors qu'il lui rend service depuis des années, et tentera de découvrir finalement qui est Denis-qui-sait-tout, et dont certaines personnes du village semble en savoir plus que lui, ce qui le frustre un peu.
Appréciation générale
En une phrase : J'ai passé un très bon moment en compagnie de votre manuscrit et des "personnages" qui le peuple. Oui, en effet les ordinateurs sont complexe pour la moindre erreur et c'est rideau bleu, mais en même temps, il est aisé grâce à eux de pouvoir découvrir le monde, l'histoire, avoir un itinéraire pour se garer... Et votre capacité à jouer avec la langue, je me répète mais dés les premières pages, le ton de Raymond Devos était donné, les maux que l'ont ne peut décrire avec des mots.... la facilité de montrer que cette personne sait qu'elle âge elle a et qu'elle n'est pas toute jeune pourtant, l'écriture est fluide, amusante, instructive sans être ennuyeuse.... Et montrer qu'à 50 ans de mariage, on continue à s'aimer malgré la soupe à la grimace de madame parce que monsieur traîne à éteindre son ordinateur... Merci pour ce moment (je ne me prends pas pour Me Trierweler).
Ce que j'ai particulièrement apprécié : J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur tourne ses phrases, jouant avec les mots de la langue, tout en nous apprenant certaines choses que nous ne connaissons pas spécialement notamment sur des compositeurs, ou encore, la Pologne, le pays dont Denis-qui-sait-tout tient ses racines. J'aime le fait que ce monsieur se prend à la rigolade (la voiture n'était plus côtée à largus, elle est vieille comme lui, cabossée comme lui...) sans oublier son ordinateur qui prend parfois la parole pour donner son propre avis sur son "patron" qui s'en prend à lui alors qu'il n'est pas responsable des erreurs du dit patron. Les phrases sont fluides, les chapitres bien découpés, et "l'intrigue" concernant Denis qui sait tout arrive petit à petit, l'auteur réalise "d'un coup", comme s'il le réalisait en même temps qu'il écrit, qu'il ne connait rien de Denis qui pourtant lui rend service depuis si longtemps. Les descriptions des lieux sont succinctes mais suffisantes pour reconnaître les lieux, comme dans son "village" où une maison avec un cheval de toit et un lion rose suffisent pour que les gens vivant près de là sache de quel endroit on parle.
Autres commentaires
Style littéraire : Parce que le roman est tout du long ponctué de phrase qui joue avec les homonymes, les synonymes, nous incluant l'histoire de la musique, de ses compositeurs, celle qu'on ne connait pas spécialement comme la banqueroute d'un célèbre compositeur (je ne me souviens plus alors je ne donnerais pas de nom), et il met le doigt sur beaucoup de choses qui ne vont pas comme une voiture pour handicapé qui finalement dure depuis bien plus que l'argus ne peut la côtée, parce que justement, elle a coûté cher à l'achat alors que ça ne devrait pas être le cas puisque c'est pour un handicap et pas pour des options de confort. Les parking à Paris toujours plein, même la nuit... Bref, il arrive à inclure dans son roman l'actualité du temps où c'était le gouvernement de Sarkozy au pouvoir et démontre ce qui va ... ou pas.
Mon sentiment sur le titre du livre : Je le trouve drôle et adéquate, bien que il n'y a pas que l'ordi qui soit maudit dans tout ça mais comme de nos jours on dépend de plus en plus de l'ordi, en effet dés qu'il bugg, c'est une catastrophe.
Ce que je pense des personnages : Ils sont attachants, drôles malgré le sérieux de Denis-qui-sait-tout et qui ne s'est même pas reconnu quand le protagoniste principal lui a donné à lire son manuscrit parce qu'il se serait senti mal d'écrire sur lui sans qu'il soit au courant et qu'ils se brouillent pour ça, même au delà de la mort. J'aime beaucoup sa femme, omniprésente par "sa soupe à la grimace" et quelques sorties, on sent que l'auteur l'aime et c'est agréable de voir qu'un couple puisse encore tenir l'un à l'autre passé tout ce temps, à l'ère où on divorce dés le premier tracas venu. On reconnait bien les petits traits familiers à toutes les femmes, la bouderie ou l'inquiétude, faciles. Et l'ordinateur qui n'hésite pas à mettre son grain de sel et dire ce qu'il pense de son patron. Tout ça avec le même humour que son patron. Ils m'ont tous fait passé un bon moment.
Ce que je pense du thème général du livre : Bien que l'ordinateur soit l'excuse pour commencer ce manuscrit, très vite on oublie que c'est sensé parlé des tracas d'un "vieux" monsieur avec son ordinateur et on plonge dans la vie quotidienne de ce musicien qui continue à donner des cours, écrire des partitions, en éditer... Découvrir son monde avec les "tamalou" (rassurez vous monsieur, même à 40 ans on croise des tamalous mais ils tentent de supplanter ce qu'on pourrait avoir) et Denis-qui-sait-tout et dont l'auteur ne sait pas grand chose sauf quelques bribes de son pays d'origine, son père aviateur mais il n'y avait pas d'aviateurs polonais, c'est petit à petit qu'il tente de tirer les vers du nez et trouver les origines et découvrir le présent de Denis.
Ce livre ferait-il un bon film ? : Sincèrement, le livre joue avec la langue, glissant quelques connaissances de ci de là... je ne pense pas du tout qu'en film ça donnerait quelque chose parce que les gens focaliserait sur l'histoire et pas sur le texte. Par contre au théâtre voir en "one man show" ça pourrait être quelque chose qui rendrait très bien et montrerait la richesse du texte. Il faudrait pouvoir trouver quelqu'un qui serait capable de captivé comme Raymond Devos sans pour autant le copier dans sa façon de dire son texte.
Evaluation par Llewelynn
Oui, en effet les ord...