Note globale : 10/10
Note littéraire: 9/10
Mon résumé
Larry est un Reporter qui approche de la cinquantaine et qui officie sur les terrains les plus dangereux du globe où la guerre explose . Célibataire endurci, sa rencontre avec Meredith bouleverse toutes ses convictions sur l'amour mais le suspens monte cran par cran. Il sera doublement trahi, révélant ainsi que l'amour et ses promesses sont illusoires sur un fond de guerre où demain n'existe plus. Il fuit alors à la fois son amour sali et l'amitié indéfectible vouée depuis dix ans à Fred. Après avoir frôlé la mort, il choisit de vivre en Robinson et se ressource vers la mère-nature. Débusqué par un grizzli et contraint de se défendre, son incursion dans un village du style conquête de l'ouest l'oblige à se réinsérer dans la civilisation et à lier d'improbables amitiés, lui qui rêvait d'ermitage. Il aidera tout naturellement chacun des membres de ce curieux village, se cherchant par la même occasion. Larry ne sera plus le même homme car il aura mûri au contact d'une pluralité de personnages tous plus fantasques et émouvants les uns que les autres. Cet aventurier blessé au grand cœur tentera de sauver une hors la loi que le destin rattrapera cependant. Le prix à payer de son exil sera le retour de son aimée et de son ami qui expliquera le quiproquos avant de disparaitre à son tour...
Appréciation générale
En une phrase : |
Un roman fantasque et poétique, enjoué aussi bien qu'émouvant, écrit merveilleusement bien qui mériterait d'être connu.
Ce que j'ai particulièrement apprécié :
|
J'ai aimé la pluralité des métaphores qui scandent le roman du début à son dénouement !
- « De part et d’autre de cette vaste plage de sable blanc, des falaises à demi effondrées enserraient la crique comme les mâchoires d’une tenaille. »
- « Ce silence surtout, si soudain, si intense, retentissait à ses oreilles avec la violence
d’un cri. »
- «Il eut cette curieuse sensation : l’univers est pour moi comme un costume trop grand dans lequel je flotte… »
- «Entre l’opulence indécente des uns et l’indigence révoltante des autres, n’y aura-t-il bientôt plus qu’un changement de trottoir ?… »
- « De tours en détours, d’imprévus en rebondissements, l’itinéraire de sa vie s’obstinait à ignorer les lignes droites. »
Le chapitre 2 ne m'a pas pour autant assouvi tant la richesse de ces phrases insolentes ou impudentes m'ont séduite ainsi que la personne iconoclaste du Professeur Savannagh :
- « L’ignorance nous rassure, nous rend dociles, nous tient au chaud au milieu de la foule mais elle nous mène aveuglément à notre perte… A force de vivre comme des moutons, la laine va vous pousser sur le dos…»
- « Rappelez-vous que la liberté s’use vite si on ne s’en sert pas, que l’esclavage devient rapidement la pire des habitudes, même si les esclaves se croient toujours en sécurité. Seuls les imbéciles ne sont jamais inquiets. La plupart des individus ont cessé de penser par eux-mêmes. Ils se contentent d’adopter les préjugés et les réflexes pavloviens qui leur sont imposés dès l’enfance. »
Au chapitre 3, les sentences s’accélèrent pour mon plus grand bonheur !
«Tant de fatalité finit par épuiser les bonnes consciences, vite anesthésiées par un confortable sentiment d’impuissance devant ces hécatombes de morts lointaines et anonymes. »
« Il avait aussi pu constater que beaucoup de femmes conquises étaient aussi décevantes que certaines citadelles investies : elles ne contenaient pas le trésor espéré. Les trésors se cherchent plus qu’ils ne se trouvent… »
«Au fil du temps, la mort et lui formaient une sorte de vieux couple provisoirement inséparable, une
association momentanée, basée sur une vigilance réciproque. Il savait bien que le miracle ne serait pas éternel. Contre la mort, la vie joue toujours perdant. La mémoire de la vieille dame à la faux n’est jamais défaillante, elle n’oublie jamais personne, ne tolère pas d’exception… »
« Leurs yeux s’allumaient d’interrogations muettes, guettant dans ceux de l’autre un signe de reconnaissance, un indice rassurant. Ils ne pouvaient s’empêcher d’échanger un peu de cette inquiétude et de cette méfiance instinctive qui habitent depuis toujours les hommes et les femmes
quand ils s’avancent avec circonspection, en terrain découvert, à la rencontre d’un partenaire potentiel, dont ils ignorent tout des réelles intentions. »
Également le romantisme des lettres échangées entre eux, séparés par la guerre et par son métier d'hôtesse de l'air.
Puis la description édulcorée et subtile de Singapour où il accompagne un vieil ami vers son dernier voyage.
« Il imaginait un monde où le gazon pousserait même jusque dans la gueule des canons. »
La vision politique de Larry au sujet du Soudan, pillé par les US et la Chine pour l'or noir !
« Il regardait leurs mains maigres, desséchées par le soleil, la famine et les privations, la plante de leurs pieds devenue semelle à force de marcher sans souliers.
»Les grandes souffrances étant muettes, le silence de cette fourmilière humaine en marche devenait assourdissant. »
-" Vous savez, on peut s’ennuyer dans la soie et vivre plus intensément
sur des clous…"
"On ne se méfie jamais assez de la facture qui nous
sera immanquablement présentée au lendemain d’un moment heureux"
Comme une orange monstrueuse, le soleil, dilaté, hypertrophié, s’enfonçait lentement dans la mer pour y noyer ses derniers feux, laissant dans son sillage un horizon incendié.
« Il imaginait un monde où le gazon pousserait
même jusque dans la gueule des canons. »
"Quoi qu’il arrive, il ne devrait
plus jamais perdre de vue que le bonheur, à l’image de certaines particules
subatomiques, ne s’installe jamais dans la durée, il ne s’accommode que de
l’éphémère, de la fugacité".
"Les autres étaient si décevants… L’autre restait si désespérément l’autre…
Et puis, sur un plan plus général, comment aimer un prochain qui devient
si nombreux, de plus en plus hostile ou indifférent, et par trop différent,
toujours prêt à vous submerger, vous écraser, vous agresser, vous
meurtrir ?"
"C’est encore une
fois un soleil blessé, ensanglanté, comme éclaboussé du sang de tous les
champs de bataille survolés, qui s’apprêtait à basculer son ego dilaté de
l’autre côté de la terre."
J'ai aimé connaître les personnages masculins durant les quatre premiers chapitres pour ensuite m'en imprégner lors des premiers dialogues échangés entre Larry et Meredith. Le roman débute alors, page 40... Un peu long mais il s'agit d'un pavé de PLUS DE QUATRE CENT pages !
Autres commentaires
Style littéraire :
Ce roman narré sur fond de western et vaudeville vaut son pesant d'or à mon avis : Peut-être est-ce dû à la fougue de son écriture qui s’enflamme sans jamais verser dans le vulgaire ni la médiocrité ? La portée philosophique discutable martelée par le Pr Savannagh m'a régalé tout du long de ses diatribes satyriques et exaltées formulées avec un humour décapant ou ironique.
Mon sentiment sur le titre du livre :
Je n'adhère pas au titre du livre: l'auteur s'est exprimé avec une réelle richesse de mots et métaphores, incluant une portée philosophique qui a eu pour effet de m'interroger sur la vie, l'amour, les femmes et les hommes, et ce qui nous empêche d'être heureux, en somme. Ce titre me paraît réducteur car il y a beaucoup plus à se rappeler que le départ de certains hommes.
Ce que je pense des personnages :
|
Les premiers chapitres lèvent le voile sur des personnages bien différents qui laissent deviner d'insolites et extraordinaires rebondissements : le rythme de l'histoire est rapide, effrénée, et l'absence de dialogues au départ, ne m'a pas gêné tant les adjectifs et les verbes s'unissent avec brio, colorent les scènes et créent des décors d'une rare intensité. Qui de celui-ci (dont le nom est tenu secret mais dont on devine le prénom ensuite) décide de se couper du monde et d'abandonner son ancienne existence vécue en tant que « spectateur » d'une population agonisante sous le feu de la guerre, qui de ce Professeur, ancien prêtre défroqué et misanthrope, prêche à ses étudiants la rébellion contre cette société sacro-sainte et bien pensante qui nous gouverne impunément, qui de Larry, correspondant de guerre globe-trotter journalistique à l’affût du scoop, qui plonge au cœur du néant, marche avec la mort et saisit sur le vif, les reportages chocs qui refléteront les atrocités à larges sceptres. Fred, son ami et confident, ouvre le quatrième chapitre et avec lui, l'ironie exacerbée de ses histoires fantasmagoriques dues à ses pulsions phalliques qui semble bien régir son cerveau : dragueur compulsif et insatiable, il jouit de ses prérogatives de vigoureux mâle au sein d'une arène où se joue la vie des hommes. Le passage de Larry à No Where City augure de multiples rencontres toutes plus déjantées les unes que les autres, et permet au lecteur d'embrasser toutes les couches sociales d'une populace isolée dans les terres, vouée à se battre pour survivre et soumise aux médisances et à la jalousie d'après les caractéristiques bien ciblées de profils disparates et épiques.
Ce que je pense du thème général du livre :
Il s'agit d'un thème amusant qui traite d'un aventurier au cœur d'or et à toutes les péripéties qu'il sera amené à rencontrer, sur son chemin de pèlerin solitaire.
A partir de là est brossé l'histoire de plusieurs personnages que l'on suit avec jubilation.
Le thème du livre, qui traite de la confiance sabotée par un ami que l'on croit, à tort, coupable, n'est pas nouveau ni original, mais il a le mérite d'être bien développé, crescendo, avec réalisme.
Ce livre ferait-il un bon film ? :
Oui, ce roman ferait bien l'objet d'une production cinématographique avec de nombreux épisodes.
Evaluation par Sibille Joelle
Mon résumé
Larry est un Reporter qui approche de la cinquantaine et qui officie sur les terrains les plus dangereux du globe où la guerre explose . Célibataire endurci, sa rencontre avec Meredith bouleverse toutes ses convictions sur l'amour mais le suspens monte cran par cran. Il sera doublement trahi, révélant ainsi que l'amour et ses promesses sont illusoires sur un fond de guerre où demain n'existe plus. Il fuit alors à la fois son amour sali et l'amitié indéfectible vouée depuis dix ans à Fred. Après avoir frôlé la mort, il choisit de vivre en Robinson et se ressource vers la mère-nature. Débusqué par un grizzli et contraint de se défendre, son incursion dans un village du style conquête de l'ouest l'oblige à se réinsérer dans la civilisation et à lier d'improbables amitiés, lui qui rêvait d'ermitage. Il aidera tout naturellement chacun des membres de ce curieux village, se cherchant par la même occasion. Larry ne sera plus le même homme car il aura mûri au contact d'une pluralité de personnages tous plus fantasques et émouvants les uns que les autres. Cet aventurier blessé au grand cœur tentera de sauver une hors la loi que le destin rattrapera cependant. Le prix à payer de son exil sera le retour de son aimée et de son ami qui expliquera le quiproquos avant de disparaitre à son tour...
Appréciation générale
En une phrase : | Un roman fantasque et poétique, enjoué aussi bien qu'émouvant, écrit merveilleusement bien qui mériterait d'être connu.
Ce que j'ai particulièrement apprécié : | J'ai aimé la pluralité des métaphores qui scandent le roman du début à son dénouement ! - « De part et d’autre de cette vaste plage de sable blanc, des falaises à demi effondrées enserraient la crique comme les mâchoires d’une tenaille. » - « Ce silence surtout, si soudain, si intense, retentissait à ses oreilles avec la violence d’un cri. » - «Il eut cette curieuse sensation : l’univers est pour moi comme un costume trop grand dans lequel je flotte… » - «Entre l’opulence indécente des uns et l’indigence révoltante des autres, n’y aura-t-il bientôt plus qu’un changement de trottoir ?… » - « De tours en détours, d’imprévus en rebondissements, l’itinéraire de sa vie s’obstinait à ignorer les lignes droites. » Le chapitre 2 ne m'a pas pour autant assouvi tant la richesse de ces phrases insolentes ou impudentes m'ont séduite ainsi que la personne iconoclaste du Professeur Savannagh : - « L’ignorance nous rassure, nous rend dociles, nous tient au chaud au milieu de la foule mais elle nous mène aveuglément à notre perte… A force de vivre comme des moutons, la laine va vous pousser sur le dos…» - « Rappelez-vous que la liberté s’use vite si on ne s’en sert pas, que l’esclavage devient rapidement la pire des habitudes, même si les esclaves se croient toujours en sécurité. Seuls les imbéciles ne sont jamais inquiets. La plupart des individus ont cessé de penser par eux-mêmes. Ils se contentent d’adopter les préjugés et les réflexes pavloviens qui leur sont imposés dès l’enfance. » Au chapitre 3, les sentences s’accélèrent pour mon plus grand bonheur ! «Tant de fatalité finit par épuiser les bonnes consciences, vite anesthésiées par un confortable sentiment d’impuissance devant ces hécatombes de morts lointaines et anonymes. » « Il avait aussi pu constater que beaucoup de femmes conquises étaient aussi décevantes que certaines citadelles investies : elles ne contenaient pas le trésor espéré. Les trésors se cherchent plus qu’ils ne se trouvent… » «Au fil du temps, la mort et lui formaient une sorte de vieux couple provisoirement inséparable, une association momentanée, basée sur une vigilance réciproque. Il savait bien que le miracle ne serait pas éternel. Contre la mort, la vie joue toujours perdant. La mémoire de la vieille dame à la faux n’est jamais défaillante, elle n’oublie jamais personne, ne tolère pas d’exception… » « Leurs yeux s’allumaient d’interrogations muettes, guettant dans ceux de l’autre un signe de reconnaissance, un indice rassurant. Ils ne pouvaient s’empêcher d’échanger un peu de cette inquiétude et de cette méfiance instinctive qui habitent depuis toujours les hommes et les femmes quand ils s’avancent avec circonspection, en terrain découvert, à la rencontre d’un partenaire potentiel, dont ils ignorent tout des réelles intentions. » Également le romantisme des lettres échangées entre eux, séparés par la guerre et par son métier d'hôtesse de l'air. Puis la description édulcorée et subtile de Singapour où il accompagne un vieil ami vers son dernier voyage. « Il imaginait un monde où le gazon pousserait même jusque dans la gueule des canons. » La vision politique de Larry au sujet du Soudan, pillé par les US et la Chine pour l'or noir ! « Il regardait leurs mains maigres, desséchées par le soleil, la famine et les privations, la plante de leurs pieds devenue semelle à force de marcher sans souliers. »Les grandes souffrances étant muettes, le silence de cette fourmilière humaine en marche devenait assourdissant. » -" Vous savez, on peut s’ennuyer dans la soie et vivre plus intensément sur des clous…" "On ne se méfie jamais assez de la facture qui nous sera immanquablement présentée au lendemain d’un moment heureux" Comme une orange monstrueuse, le soleil, dilaté, hypertrophié, s’enfonçait lentement dans la mer pour y noyer ses derniers feux, laissant dans son sillage un horizon incendié. « Il imaginait un monde où le gazon pousserait même jusque dans la gueule des canons. » "Quoi qu’il arrive, il ne devrait plus jamais perdre de vue que le bonheur, à l’image de certaines particules subatomiques, ne s’installe jamais dans la durée, il ne s’accommode que de l’éphémère, de la fugacité". "Les autres étaient si décevants… L’autre restait si désespérément l’autre… Et puis, sur un plan plus général, comment aimer un prochain qui devient si nombreux, de plus en plus hostile ou indifférent, et par trop différent, toujours prêt à vous submerger, vous écraser, vous agresser, vous meurtrir ?" "C’est encore une fois un soleil blessé, ensanglanté, comme éclaboussé du sang de tous les champs de bataille survolés, qui s’apprêtait à basculer son ego dilaté de l’autre côté de la terre." J'ai aimé connaître les personnages masculins durant les quatre premiers chapitres pour ensuite m'en imprégner lors des premiers dialogues échangés entre Larry et Meredith. Le roman débute alors, page 40... Un peu long mais il s'agit d'un pavé de PLUS DE QUATRE CENT pages !
Autres commentaires
Style littéraire : Ce roman narré sur fond de western et vaudeville vaut son pesant d'or à mon avis : Peut-être est-ce dû à la fougue de son écriture qui s’enflamme sans jamais verser dans le vulgaire ni la médiocrité ? La portée philosophique discutable martelée par le Pr Savannagh m'a régalé tout du long de ses diatribes satyriques et exaltées formulées avec un humour décapant ou ironique.
Mon sentiment sur le titre du livre : Je n'adhère pas au titre du livre: l'auteur s'est exprimé avec une réelle richesse de mots et métaphores, incluant une portée philosophique qui a eu pour effet de m'interroger sur la vie, l'amour, les femmes et les hommes, et ce qui nous empêche d'être heureux, en somme. Ce titre me paraît réducteur car il y a beaucoup plus à se rappeler que le départ de certains hommes.
Ce que je pense des personnages : | Les premiers chapitres lèvent le voile sur des personnages bien différents qui laissent deviner d'insolites et extraordinaires rebondissements : le rythme de l'histoire est rapide, effrénée, et l'absence de dialogues au départ, ne m'a pas gêné tant les adjectifs et les verbes s'unissent avec brio, colorent les scènes et créent des décors d'une rare intensité. Qui de celui-ci (dont le nom est tenu secret mais dont on devine le prénom ensuite) décide de se couper du monde et d'abandonner son ancienne existence vécue en tant que « spectateur » d'une population agonisante sous le feu de la guerre, qui de ce Professeur, ancien prêtre défroqué et misanthrope, prêche à ses étudiants la rébellion contre cette société sacro-sainte et bien pensante qui nous gouverne impunément, qui de Larry, correspondant de guerre globe-trotter journalistique à l’affût du scoop, qui plonge au cœur du néant, marche avec la mort et saisit sur le vif, les reportages chocs qui refléteront les atrocités à larges sceptres. Fred, son ami et confident, ouvre le quatrième chapitre et avec lui, l'ironie exacerbée de ses histoires fantasmagoriques dues à ses pulsions phalliques qui semble bien régir son cerveau : dragueur compulsif et insatiable, il jouit de ses prérogatives de vigoureux mâle au sein d'une arène où se joue la vie des hommes. Le passage de Larry à No Where City augure de multiples rencontres toutes plus déjantées les unes que les autres, et permet au lecteur d'embrasser toutes les couches sociales d'une populace isolée dans les terres, vouée à se battre pour survivre et soumise aux médisances et à la jalousie d'après les caractéristiques bien ciblées de profils disparates et épiques.
Ce que je pense du thème général du livre : Il s'agit d'un thème amusant qui traite d'un aventurier au cœur d'or et à toutes les péripéties qu'il sera amené à rencontrer, sur son chemin de pèlerin solitaire. A partir de là est brossé l'histoire de plusieurs personnages que l'on suit avec jubilation. Le thème du livre, qui traite de la confiance sabotée par un ami que l'on croit, à tort, coupable, n'est pas nouveau ni original, mais il a le mérite d'être bien développé, crescendo, avec réalisme.
Ce livre ferait-il un bon film ? : Oui, ce roman ferait bien l'objet d'une production cinématographique avec de nombreux épisodes.
Evaluation par Sibille Joelle
Un roman fantasque et poétique, enjoué aussi bien qu'émouvant, écrit merveilleusement bien qui mériterait d'être c...