Note globale : 9.8/10
Note littéraire: 9.7/10
Mon résumé
L'histoire commence par une invitation à tchatter.
Elle a pour pseudo Cassandra, est asiatique, la trentaine. Sa photo la montre jolie.
Lui c'est Gérald-yannis. Il aura bientôt trente-cinq ans. Il est psychanalyste et sort tout juste de cinq années d'une relation houleuse avec une femme mariée.
Pour Gérald, c'est un nouveau départ qui tombe à point... très vite le couple se forme et se transforme même en vie de famille, car Cassandra a un fils. Ils fêtent ensemble ses quatorze ans et c'est alors que la routine s'installe. Pour lui plaire, il l’emmène à Vienne, puis à Rome pour un autre séjour en amoureux.
Arrive le jour du mariage. Or elle l'entraîne dans un tourbillon de vie bien au dessus de ses moyens financiers et les dettes s'accumulent.
La nécessité s'en faisant sentir, Gérald passe le permis et s'achète Un BMW d'occasion. D'autant que Cassandra est enceinte d'un garçon. Elle est déçue. Elle souhaitait une fille. L'accouchement est difficile, l’allaitement compliqué.
Les dettes s'accumulent, les emprunts aussi, avec leur lot de petits crédits revolving destinés à régler les traites des gros crédits. Système pernicieux qui ne laisse rien présager de bon quant à l'avenir financier du couple.
Naissance d'Esteban: Gérald est aux anges... Cassandra le montre moins... l'enfant mesure 51,5 cm et pèse 3Kg 800. Il ne fait aucun doute pour le père que c'est là un beau bébé!
La vie reprend son cours habituel. L'amour d'un homme envers sa femme le rend parfois aveugle. Gérald se révèle pour être de ceux-là en se montrant aussi doué à accumuler les dettes pour satisfaire Cassandra qu'à se faire arnaquer: il apprend par la gendarmerie que la BM achetée 4000 Euros est en fait un véhicule classé "épave"! Et dans la foulée, Cassandra se retrouve en garde-à-vue en raison d'un litige concernant son fonds de Massage.
Premières vraies contrariétés de vie de famille. La morosité s'installe. Pour la briser, Gérald propose une escapade en Espagne. Nouveau fiasco. Cassandra persiste en rebuffades, elle boude puis le laisse en plan, ne répond pas à l'insistance de Gérald qui lui téléphone afin de savoir où elle est allée. Peu après son retour, son fils, Neung agresse Gérald, il lui précise qu'il le hait.
Nouvelle désertion de Cassandra. Cette fois elle entraine Neung dans son escapade. Or, pour Gérald, les vrais ennuis qui le conduiront à divorcer ne font que commencer. Cassandra se révèle d'une grande habileté lorsqu'il s'agira pour elle de tromper la justice pour obtenir de l'argent. Elle accuse Gérald de toutes les forfaitures conjugales possibles, allant jusqu'à produire de fausses déclarations...
Appréciation générale
En une phrase : "C'est l'histoire d'un mec" littéralement aveuglé par un coup de foudre et qui se conduit tel un pantin. Il se fera entuber par une femme capable d'en tirer les ficelles au point de le voir couvert de dettes et même contraint à tout perdre, y compris son appartement, alors que la vente ne suffira pas à éponger son passif. Pourtant il réalisera qu'un divorce est inévitable et sera intraitable pour ce qui est de la garde d'Esteban, son fils chéri.
Ce que j'ai particulièrement apprécié :
Une fois lue une première partie construite à la manière d'un livre-journal, on se rend compte que l'action commence à doucement s'éveiller en seconde partie, jusqu'à obtenir le déferlement d'intérêt qui se ressent dés le début de la troisième partie.
Autres commentaires
Style littéraire :
En premier lieu, Malgré les quelques coquilles et autres rares confusions entre imparfait et passé-simple qui se trouvent en première partie et s’estompent dans la seconde jusque quasiment disparaître en troisième partie, on sait être là en présence d'un style d'écriture de bonne facture.
Lorsqu'on lit le premier tiers de ce manuscrit, il nous vient le sentiment d'avoir affaire à une sorte de journal autobiographique plutôt banal. Bien que le second tiers nous enrêne dans une histoire qui se peut d'être réellement vécue par un couple dont on est obligé de songer que l'épouse fait bon profit de la généreuse bienveillance de son mari fou amoureux. D'autant que la première partie est truffée d'indices qui font penser au lecteur que Gérald ferait bien de se méfier...
La troisième partie, conçue à la manière d'un triller le démontre... et avec une certaine maestria d'auteur qui nous prouve que son talent d'écrivain n'est pas à dédaigner!
Mon sentiment sur le titre du livre :
C'est un titre accrocheur, certes, mais de là à dire que le "Ni pantin" se justifie pleinement par cet écrit... (à moins d'ajouter en sous-titre: "enfin presque!") on doute un peu de sa justesse. Ainsi je lui préfèrerais "Mon fils ma bataille" quitte à snober la chanson du même nom, créée et chantée en 1980 par Daniel Balavoine.
Ce que je pense des personnages :
Personnages crédibles
Ce que je pense du thème général du livre :
Si le mouvement #MeToo est utile à démontrer que les agressions sexuelles faites aux femmes sont plus courantes que ce qui est souvent supposé, il n'en est pas moins pour autant que nombre de femmes ne se gênent pas pour user de leurs charmes pour plumer le plus mièvres de la gente incriminée. De fait, le présent manuscrit pourrait bien permettre en effet aux victimes masculines de s'exprimer à leur tour sur le sujet: argumentaire imparable à l'appui!
Ce livre ferait-il un bon film ? :
Oui
Evaluation par Robert henri D
Mon résumé
L'histoire commence par une invitation à tchatter. Elle a pour pseudo Cassandra, est asiatique, la trentaine. Sa photo la montre jolie. Lui c'est Gérald-yannis. Il aura bientôt trente-cinq ans. Il est psychanalyste et sort tout juste de cinq années d'une relation houleuse avec une femme mariée. Pour Gérald, c'est un nouveau départ qui tombe à point... très vite le couple se forme et se transforme même en vie de famille, car Cassandra a un fils. Ils fêtent ensemble ses quatorze ans et c'est alors que la routine s'installe. Pour lui plaire, il l’emmène à Vienne, puis à Rome pour un autre séjour en amoureux. Arrive le jour du mariage. Or elle l'entraîne dans un tourbillon de vie bien au dessus de ses moyens financiers et les dettes s'accumulent. La nécessité s'en faisant sentir, Gérald passe le permis et s'achète Un BMW d'occasion. D'autant que Cassandra est enceinte d'un garçon. Elle est déçue. Elle souhaitait une fille. L'accouchement est difficile, l’allaitement compliqué. Les dettes s'accumulent, les emprunts aussi, avec leur lot de petits crédits revolving destinés à régler les traites des gros crédits. Système pernicieux qui ne laisse rien présager de bon quant à l'avenir financier du couple. Naissance d'Esteban: Gérald est aux anges... Cassandra le montre moins... l'enfant mesure 51,5 cm et pèse 3Kg 800. Il ne fait aucun doute pour le père que c'est là un beau bébé! La vie reprend son cours habituel. L'amour d'un homme envers sa femme le rend parfois aveugle. Gérald se révèle pour être de ceux-là en se montrant aussi doué à accumuler les dettes pour satisfaire Cassandra qu'à se faire arnaquer: il apprend par la gendarmerie que la BM achetée 4000 Euros est en fait un véhicule classé "épave"! Et dans la foulée, Cassandra se retrouve en garde-à-vue en raison d'un litige concernant son fonds de Massage. Premières vraies contrariétés de vie de famille. La morosité s'installe. Pour la briser, Gérald propose une escapade en Espagne. Nouveau fiasco. Cassandra persiste en rebuffades, elle boude puis le laisse en plan, ne répond pas à l'insistance de Gérald qui lui téléphone afin de savoir où elle est allée. Peu après son retour, son fils, Neung agresse Gérald, il lui précise qu'il le hait. Nouvelle désertion de Cassandra. Cette fois elle entraine Neung dans son escapade. Or, pour Gérald, les vrais ennuis qui le conduiront à divorcer ne font que commencer. Cassandra se révèle d'une grande habileté lorsqu'il s'agira pour elle de tromper la justice pour obtenir de l'argent. Elle accuse Gérald de toutes les forfaitures conjugales possibles, allant jusqu'à produire de fausses déclarations...
Appréciation générale
En une phrase : "C'est l'histoire d'un mec" littéralement aveuglé par un coup de foudre et qui se conduit tel un pantin. Il se fera entuber par une femme capable d'en tirer les ficelles au point de le voir couvert de dettes et même contraint à tout perdre, y compris son appartement, alors que la vente ne suffira pas à éponger son passif. Pourtant il réalisera qu'un divorce est inévitable et sera intraitable pour ce qui est de la garde d'Esteban, son fils chéri.
Ce que j'ai particulièrement apprécié : Une fois lue une première partie construite à la manière d'un livre-journal, on se rend compte que l'action commence à doucement s'éveiller en seconde partie, jusqu'à obtenir le déferlement d'intérêt qui se ressent dés le début de la troisième partie.
Autres commentaires
Style littéraire : En premier lieu, Malgré les quelques coquilles et autres rares confusions entre imparfait et passé-simple qui se trouvent en première partie et s’estompent dans la seconde jusque quasiment disparaître en troisième partie, on sait être là en présence d'un style d'écriture de bonne facture. Lorsqu'on lit le premier tiers de ce manuscrit, il nous vient le sentiment d'avoir affaire à une sorte de journal autobiographique plutôt banal. Bien que le second tiers nous enrêne dans une histoire qui se peut d'être réellement vécue par un couple dont on est obligé de songer que l'épouse fait bon profit de la généreuse bienveillance de son mari fou amoureux. D'autant que la première partie est truffée d'indices qui font penser au lecteur que Gérald ferait bien de se méfier... La troisième partie, conçue à la manière d'un triller le démontre... et avec une certaine maestria d'auteur qui nous prouve que son talent d'écrivain n'est pas à dédaigner!
Mon sentiment sur le titre du livre : C'est un titre accrocheur, certes, mais de là à dire que le "Ni pantin" se justifie pleinement par cet écrit... (à moins d'ajouter en sous-titre: "enfin presque!") on doute un peu de sa justesse. Ainsi je lui préfèrerais "Mon fils ma bataille" quitte à snober la chanson du même nom, créée et chantée en 1980 par Daniel Balavoine.
Ce que je pense des personnages : Personnages crédibles
Ce que je pense du thème général du livre : Si le mouvement #MeToo est utile à démontrer que les agressions sexuelles faites aux femmes sont plus courantes que ce qui est souvent supposé, il n'en est pas moins pour autant que nombre de femmes ne se gênent pas pour user de leurs charmes pour plumer le plus mièvres de la gente incriminée. De fait, le présent manuscrit pourrait bien permettre en effet aux victimes masculines de s'exprimer à leur tour sur le sujet: argumentaire imparable à l'appui!
Ce livre ferait-il un bon film ? : Oui
Evaluation par Robert henri D