Note globale : 10/10
Note littéraire: 10/10
Mon résumé
Avril est une jeune femme meurtrie par ses relations passées avec les hommes. Son collègue de travail un peu banal et un peu quelconque parviendra-t-il à la faire sortir de sa coquille?
Appréciation générale
En une phrase : J'ai mis 10/10 car je ne vois rien à ajouter ni à retirer, c'est bien équilibré, la progression de l'histoire est très satisfaisante, tout comme la fin.
Ce que j'ai particulièrement apprécié :
Les personnages. Leur évolution. La belle plume de l'auteur et sont style agréable.
On dirait que je vole les mots d'Adrien, mais ce livre apporte quelque chose. Pas forcément quelque chose qu'on cherchait, mais il marque l'esprit et son existence est une contribution en soi.
Décidément, les personnages ont tellement de substance que je viens de parler d'Adrien comme s'il existait vraiment!
Autres commentaires
Style littéraire :
La plume est belle, les symboles sont bien introduits.
La première phrase notamment est joliment formulée, si bien qu’elle donne envie de lire tout le reste, c’est un bon hameçon pour lecteurs (en tout cas pour moi) !
J’aime bien « hurler implicitement », c’est une jolie formule.
P19 « silence assourdissant »
il y a comme une progression de l’ambiance de bureau qui passe par le silence et le bruit. Je ne peux pas l’expliquer, ce n’est peut être pas fait exprès mais c’est génial et ça maintient l’arrière du cerveau actif et fait établir des liens de page en page.
Pépites de formulation à savourer comme du bon vin :
« Il m’invitait à boire un verre ; apparemment pas ses paroles. » p5
« Le tête à tête lui faisait-il perdre la sienne ? » p5
Il semble que des symboliques soient disséminées dans le texte, ce qui le rend d’autant plus savoureux !
« Je demeurai seule, face à mon verre vide et à son verre plein » p6 Celui qui voit le verre à moitié vide est seul et fait fuir les choses positives qui pourraient arriver, les verres pleins.
D’ailleurs p7, « C’est formidable comme l’extérieur paraît terrifiant et comme l’intérieur est conditionné par cette certitude » on dirait qu’elle est déterminée à ne jamais sortir de sa zone de confort et à être condamnée à vivre à moitié, sans s’impliquer, « désintéressée de sa propre vie ».
« Le binôme et moi devant nos téléphones, refaisant le monde, et Victoria, tournée vers le monde. » p8
P11 "Le verre était plein ; il fallait que je lui vide à la tête. » Tiens, encore un verre et pas une coupe.
Cela sonne tellement bien !
« Elle les aimait grands, athlétiques, puissants. Elle ne vivait que pour les tablettes de chocolat abdominales, les dentures étincelantes et les comptes bancaires bien alimentés. » p9
Les mots renvoient à de la consommation et cela accentue l’impression, ou du moins créée une image mentale implicite selon laquelle Victoria, elle, est bonne vivante et croque la vie à pleine dents. « tablette de chocolat » « denture » « bien alimentés ».
Je suis à la page 120 et je viens de percuter que « A l’époque, je gagnais ma vie en écoutant celle des autres. » signifie qu’à la fin de l’histoire, Avril va quitter son travail et évoluer ! Je viens de voir que la première phrase est l’annonce des bouleversements à venir dans la vie d’Avril !
Mystère : qu’est ce que Adrien peut bien avoir à cacher ? Je commence à penser que c’est un psychopathe surtout avec « - Oui. J’aime posséder ce que j’ai aimé. » p130 Ah, ouf ! Ce n’est qu’une photo !
P134 « Je me fis la promesse de revenir avec Adrien, très bientôt. » On dirait qu’un malheur va s’abattre.
La manière dont c'est écrit accroche bien!
Mon sentiment sur le titre du livre :
J’aime le titre. Il déclenche quelque chose. On se dit « avril en novembre ?» mais après avoir lu le résumé c’est : « aaah j’ai compris ! Avril le prénom ! ».
Dans le résumé, on peut facilement s’identifier à Avril, et la situation a de quoi intriguer. On sent dès le début qu'elle a le potentiel pour devenir une héroïne attachante.
Ce que je pense des personnages :
Elle n’est vraiment pas commode cette April… on le voit bien dès la page 3.
« La voix se prénommait Antoine et avait dix-neuf ans. » cela marque qu’elle met une distance entre elle et les appelants. C’est bien renforcé avec « Fadaises quotidiennes. ».
Avril a l’air un peu sage et profonde, cela se reflète dans sa façon de s’exprimer. Quelle mauvaise volonté elle a, cette Avril
« C’était à moi d’entamer la conversation et de la tenir, en plus. « p5
C’est plutôt drôle son envie de fuir et sa réaction à la déclaration.
Il fait un peu pitié Adrien. Il l’aime sans lui avoir parlé et il est incapable de lui parler sans bafouiller. Bon au final il n'est pas si pitoyable que ça, lui et Avril sont un peu des héros du quotidien, des gens ordinaires mais remarquables quand même.
(Je m’excuse si parfois j'écris April au lieu de Avril tout au long de la fiche de lecture, j'ai du mal avec les prénoms.)
Ce que je pense du thème général du livre :
Il fait réfléchir. Il est suffisamment profond pour maintenir l'intérêt.
Ce livre ferait-il un bon film ? :
Oui.
Evaluation par Kiera
Mon résumé
Avril est une jeune femme meurtrie par ses relations passées avec les hommes. Son collègue de travail un peu banal et un peu quelconque parviendra-t-il à la faire sortir de sa coquille?
Appréciation générale
En une phrase : J'ai mis 10/10 car je ne vois rien à ajouter ni à retirer, c'est bien équilibré, la progression de l'histoire est très satisfaisante, tout comme la fin.
Ce que j'ai particulièrement apprécié : Les personnages. Leur évolution. La belle plume de l'auteur et sont style agréable. On dirait que je vole les mots d'Adrien, mais ce livre apporte quelque chose. Pas forcément quelque chose qu'on cherchait, mais il marque l'esprit et son existence est une contribution en soi. Décidément, les personnages ont tellement de substance que je viens de parler d'Adrien comme s'il existait vraiment!
Autres commentaires
Style littéraire : La plume est belle, les symboles sont bien introduits. La première phrase notamment est joliment formulée, si bien qu’elle donne envie de lire tout le reste, c’est un bon hameçon pour lecteurs (en tout cas pour moi) ! J’aime bien « hurler implicitement », c’est une jolie formule. P19 « silence assourdissant » il y a comme une progression de l’ambiance de bureau qui passe par le silence et le bruit. Je ne peux pas l’expliquer, ce n’est peut être pas fait exprès mais c’est génial et ça maintient l’arrière du cerveau actif et fait établir des liens de page en page. Pépites de formulation à savourer comme du bon vin : « Il m’invitait à boire un verre ; apparemment pas ses paroles. » p5 « Le tête à tête lui faisait-il perdre la sienne ? » p5 Il semble que des symboliques soient disséminées dans le texte, ce qui le rend d’autant plus savoureux ! « Je demeurai seule, face à mon verre vide et à son verre plein » p6 Celui qui voit le verre à moitié vide est seul et fait fuir les choses positives qui pourraient arriver, les verres pleins. D’ailleurs p7, « C’est formidable comme l’extérieur paraît terrifiant et comme l’intérieur est conditionné par cette certitude » on dirait qu’elle est déterminée à ne jamais sortir de sa zone de confort et à être condamnée à vivre à moitié, sans s’impliquer, « désintéressée de sa propre vie ». « Le binôme et moi devant nos téléphones, refaisant le monde, et Victoria, tournée vers le monde. » p8 P11 "Le verre était plein ; il fallait que je lui vide à la tête. » Tiens, encore un verre et pas une coupe. Cela sonne tellement bien ! « Elle les aimait grands, athlétiques, puissants. Elle ne vivait que pour les tablettes de chocolat abdominales, les dentures étincelantes et les comptes bancaires bien alimentés. » p9 Les mots renvoient à de la consommation et cela accentue l’impression, ou du moins créée une image mentale implicite selon laquelle Victoria, elle, est bonne vivante et croque la vie à pleine dents. « tablette de chocolat » « denture » « bien alimentés ». Je suis à la page 120 et je viens de percuter que « A l’époque, je gagnais ma vie en écoutant celle des autres. » signifie qu’à la fin de l’histoire, Avril va quitter son travail et évoluer ! Je viens de voir que la première phrase est l’annonce des bouleversements à venir dans la vie d’Avril ! Mystère : qu’est ce que Adrien peut bien avoir à cacher ? Je commence à penser que c’est un psychopathe surtout avec « - Oui. J’aime posséder ce que j’ai aimé. » p130 Ah, ouf ! Ce n’est qu’une photo ! P134 « Je me fis la promesse de revenir avec Adrien, très bientôt. » On dirait qu’un malheur va s’abattre. La manière dont c'est écrit accroche bien!
Mon sentiment sur le titre du livre : J’aime le titre. Il déclenche quelque chose. On se dit « avril en novembre ?» mais après avoir lu le résumé c’est : « aaah j’ai compris ! Avril le prénom ! ». Dans le résumé, on peut facilement s’identifier à Avril, et la situation a de quoi intriguer. On sent dès le début qu'elle a le potentiel pour devenir une héroïne attachante.
Ce que je pense des personnages : Elle n’est vraiment pas commode cette April… on le voit bien dès la page 3. « La voix se prénommait Antoine et avait dix-neuf ans. » cela marque qu’elle met une distance entre elle et les appelants. C’est bien renforcé avec « Fadaises quotidiennes. ». Avril a l’air un peu sage et profonde, cela se reflète dans sa façon de s’exprimer. Quelle mauvaise volonté elle a, cette Avril « C’était à moi d’entamer la conversation et de la tenir, en plus. « p5 C’est plutôt drôle son envie de fuir et sa réaction à la déclaration. Il fait un peu pitié Adrien. Il l’aime sans lui avoir parlé et il est incapable de lui parler sans bafouiller. Bon au final il n'est pas si pitoyable que ça, lui et Avril sont un peu des héros du quotidien, des gens ordinaires mais remarquables quand même. (Je m’excuse si parfois j'écris April au lieu de Avril tout au long de la fiche de lecture, j'ai du mal avec les prénoms.)
Ce que je pense du thème général du livre : Il fait réfléchir. Il est suffisamment profond pour maintenir l'intérêt.
Ce livre ferait-il un bon film ? : Oui.
Evaluation par Kiera