Alima, jeune Camerounaise, rêve de partir en Espagne. Elle prépare enfin son grand départ. Arrivée là-bas, elle se rend compte que la vie n'est pas aussi belle qu'elle l'avait imaginé.

En une phrase : J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman. Il met en lumière des préjugés et des stéréotypes qui sont parfois tabous. Il m'a fait énormément réfléchir sur mes propres préjugés et appréhensions.

Ce que j'ai particulièrement apprécié : Tout

Style littéraire : Très bien écrit. Pas de fautes d'orthographe, il me semble.

Mon sentiment sur le titre du livre : Il me convient bien

Ce que je pense des personnages : Personnages attachants, tous les comportements ou pensées tabous sont présents.

Ce que je pense du thème général du livre : Tout ce qui est tabou pourrait choquer certaines personnes mais mais ces tabous sont malheureusement une réalité.

Ce livre ferait-il un bon film ? : Oui

Evaluation par Aurélie B.

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Septembre 2019, Yaoundé, après neuf années d'absence, Alima revoit sa ville telle qu'elle l'avait quittée, avec son brouhaha et ses embouteillages, ses coupures d'eau et autres délestages sur le réseau d’électricité, ciblant plus particulièrement des quartiers déjà défavorisés, et qui se traduisent par de longues interruptions de fourniture, et outre le fait qu'elles génèrent des pertes de produits alimentaires dans les congélateurs, pèse aussi sur l'insécurité nocturne. Mais voici, qu'après ces retrouvailles, sa famille lui demande de leur expliquer en détail, ce que fut sa vie en Espagne... Novembre 2010: Aéroport El Prat, situé à 12 km de Barcelone, après dix heures de vol avec escale à Casablanca... L’accueil est plutôt froid: personne ne l'attend, l'amie qui devait la guider lui a fait faux-bon. "J'espère que tu rentreras après dans ton pays" lui dit la préposée au contrôle d'identité! Et puis il s'avére que son second bagage a été égaré. Prélude à d'autres complication auxquelles va devoir faire face "notre" boursière qui n'a d'autre choix que de faire appel une première fois à un certain Monsieur Puig... À l'occasion d'une visite de Bamako, en compagnie de son amie Abada, Alima se rend compte d'un fait de société divergeant : à l'inverse de celle africaine, largement collectiviste, celle européenne lui apparait très individualiste. Un autre jour, elle reçoit néanmoins un courrier lui indiquant que sa candidature d'auxiliaire de conversation en langue française, dans un établissement d'enseignement secondaire situé à santa-Maria à été retenue. Ceci l'entrainant à se départir de son engagement en bénévolat auprès de l'ONG qui l'a aidée en 2010. Mais là encore, bien d'avantage, il lui faudra compter avec le fait qu'elle n'est pas une femme Blanche. Ainsi, piégée par son tempérament jugé trop conciliant lors d'un examen destiné à ses élèves, elle reçoit à la fin un courrier lui interdisant dés lors, d'exercer dans sa spécialité. Ceci engendrant son retour prématuré à Caragol et, en guise de coup de grâce, alors qu'elle ne trouve plus guère que des "petits boulots" qui lui permettent à peine de "vivoter" elle reçoit un courrier s'accompagnant de la facture détaillée de frais dont Mr Puig lui avait assuré qu'elle n'aurait pas à les rembourser... d'où son choix de retour dans sa famille, en Afrique, et la nouvelle galère qui consiste à trouver un emploi plus rémunérateur... Sauf qu'à l'occasion d'un énième entretien, son chemin de vie croise à nouveau celui de Nicolas !

En une phrase : Faisant fruit d'un idéalisme trompeur largement et dangereusement exploité, le phénomène de l’immigration de masse conduit nombre de personnes, pourtant de bonne volonté, à connaitre, à quelques exceptions près, un état de misère tant morale que physique quasiment inéluctable. D'où le grand intérêt de cet écrit qui tente avec un certain brio, de "remettre les pendules à l'heure". Il faudrait donc qu'il soit publié, afin notamment d'être lu par toutes celles et ceux qui se laissent leurrer par l'image eronée d'une Europe "eldorado" à la fois menteuse et prédatrice.

Ce que j'ai particulièrement apprécié : De belles descriptions assorties de messages de paix entre tous les êtres humains, quelles que soient leurs origines comme la couleur de leur peau.

Style littéraire : Explication note de style: D'emblée, on sait qu'on a affaire avec une écriture de qualité car soignée.

Mon sentiment sur le titre du livre : Il correspond hélas, à une bien triste réalité.

Ce que je pense des personnages : Attachants et sensés pour la plupart, ils sont, pour ce qui concerne les autres le reflet exact de ce que vers quoi l'humain, semble devoir consciemment ou inconsciemment se diriger: sa perte d’identité.

Ce que je pense du thème général du livre : Tel qu'il nous apparait à la manière d'un journal-intime quelque peu remanié, le thème choisi peux sembler banal, d'autant qu'il présente parfois des descriptions ou des actions tellement détaillées qu'elle peuvent sembler un peu longues à lire ; impression qui cependant s'amenuise en raison de leur pertinence.

Ce livre ferait-il un bon film ? : Oui

Evaluation par Robert henri D

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