Note globale : 10/10
Note littéraire: 10/10
Mon résumé
Tout commence dans les années 60.
Romain vit avec sa famille terne, dans une maison terne. Ses amis sont ternes, son statut à l’école, aussi élevé qu’un petit clebs qui fait le beau pour obtenir une gâterie. Romain est petit, chétif, pleutre, un bon gars pourtant. Mais il est invisible, spectateur lypémanique d’une vie sans stimulis. Un Gris.
Une vie qui glisse comme le sable entre les doigts, rien à conserver.
Il rêve de grandeur, de clinquant. Il veut devenir quelqu’un, être important. Il veut qu’on le respecte, qu’on l’admire, qu’on le voie tout simplement.
A 16 ans, une «opportunité » va lui permettre de rejoindre un clan de voyous notoires, craint par tous les élèves du lycée qu’ils rackettent sans vergogne.
Une « bavure », un « excès », un événement pourtant prémédité va anéantir tous ses projets et l’empêcher de se construire en tant qu’homme. Quand culpabilité et Miss Fatalité s’en mêlent, on passe toujours par le tiroir caisse et on paye son tribut pour quelques instants de bonheur volés à la dame à la faux et à ses sbires...L’histoire peut alors commencer.
Appréciation générale
En une phrase : J’ai aimé cette histoire, j’ai aimé ses personnages, l’humour décalé de l’auteur, parsemé de ci de là également, la pudeur de la plume, sa singularité ( le livre est construit d’une manière originale aussi ).
J’ai aimé comme il m’arrive peu d’aimer dans un livre. Un livre fabuleux.
Ce que j'ai particulièrement apprécié :
L’essence de ce récit se situe autour des personnages et de leurs complexités.
C’est la 1ère fois que je ressens autant de sentiments ambivalents pour TOUS les personnages. L’auteur a su décrypter les comportements de ses personnages et leurs évolutions. Aucun n’est totalement détestables ou admirables. La réflexion est très aboutie, pesée, tout est réfléchi, consciencieux, rigoureux, on devine une multitude de nuances dans cette palette de gris. J’y ai trouvé beaucoup de reliefs et d’aspérités. Les personnages sont complexes comme la vie. Il n’y a pas que d’un côté les agneaux et de l’autre, les loups.
L’autre force de ce roman réside dans l’écriture et la description des sentiments et des émotions.
L’auteur m’a portée très haut. Ses allégories étaient puissantes mais sans emphase, jamais. Ses métaphores m’ont pris les tripes. Que les tableaux soient sombres, teintés de détresse et de désespoir ou qu’ils soient colorés, gorgés d’amour, de bonheur et d’allégresse, j’ai souvent été touchée par la grâce, par cette écriture si maîtrisée.
Curieusement ce ne sont pas uniquement les passages semés de chagrin qui m’ont émue mais également ces petits moments de bonheur ineffables, volés à la fatalité, ces petits moments de joies simples, de félicité et de pudeur.
Autres commentaires
Style littéraire :
La syntaxe est tout simplement parfaite. On sent une application, une implication forte mais sans que l’écriture soit complexe, ou indigeste. Il y a du talent dans le style.
Mon sentiment sur le titre du livre :
Le roseau plie mais ne rompt pas. Ceux qui ne renonçaient pas, la résilience thème important dans ce roman. Le titre est donc parfait.
Ce que je pense des personnages :
Comme je l’ai expliqué plus haut, c’est un point fort du roman. Aucun des personnages n’est détestable ou adorable, rien n’est manichéen dans ce récit. Seule Elise reste constante et forte, peut-être la seule vraie héroïne du roman. Chacun personnage est fouillé, évolue avec ses complexités, ses casseroles, ses failles. Les méchants ne le sont pas complètement et les bons pas suffisamment, si proches de la réalité.
Ce que je pense du thème général du livre :
La résilience est pour moi le thème principal de ce récit, l’amour aussi, puis le besoin de considération. Un livre qui nous immerge rapidement et totalement dans la tête des protagonistes.
Ce livre ferait-il un bon film ? :
Complexe à mettre en scène vu la construction du livre mais évidemment car il est très « graphique » grâce à la plume de l’auteur.
Evaluation par RIAUTÉ Virginie
Mon résumé
Tout commence dans les années 60. Romain vit avec sa famille terne, dans une maison terne. Ses amis sont ternes, son statut à l’école, aussi élevé qu’un petit clebs qui fait le beau pour obtenir une gâterie. Romain est petit, chétif, pleutre, un bon gars pourtant. Mais il est invisible, spectateur lypémanique d’une vie sans stimulis. Un Gris. Une vie qui glisse comme le sable entre les doigts, rien à conserver. Il rêve de grandeur, de clinquant. Il veut devenir quelqu’un, être important. Il veut qu’on le respecte, qu’on l’admire, qu’on le voie tout simplement. A 16 ans, une «opportunité » va lui permettre de rejoindre un clan de voyous notoires, craint par tous les élèves du lycée qu’ils rackettent sans vergogne. Une « bavure », un « excès », un événement pourtant prémédité va anéantir tous ses projets et l’empêcher de se construire en tant qu’homme. Quand culpabilité et Miss Fatalité s’en mêlent, on passe toujours par le tiroir caisse et on paye son tribut pour quelques instants de bonheur volés à la dame à la faux et à ses sbires...L’histoire peut alors commencer.
Appréciation générale
En une phrase : J’ai aimé cette histoire, j’ai aimé ses personnages, l’humour décalé de l’auteur, parsemé de ci de là également, la pudeur de la plume, sa singularité ( le livre est construit d’une manière originale aussi ). J’ai aimé comme il m’arrive peu d’aimer dans un livre. Un livre fabuleux.
Ce que j'ai particulièrement apprécié : L’essence de ce récit se situe autour des personnages et de leurs complexités. C’est la 1ère fois que je ressens autant de sentiments ambivalents pour TOUS les personnages. L’auteur a su décrypter les comportements de ses personnages et leurs évolutions. Aucun n’est totalement détestables ou admirables. La réflexion est très aboutie, pesée, tout est réfléchi, consciencieux, rigoureux, on devine une multitude de nuances dans cette palette de gris. J’y ai trouvé beaucoup de reliefs et d’aspérités. Les personnages sont complexes comme la vie. Il n’y a pas que d’un côté les agneaux et de l’autre, les loups. L’autre force de ce roman réside dans l’écriture et la description des sentiments et des émotions. L’auteur m’a portée très haut. Ses allégories étaient puissantes mais sans emphase, jamais. Ses métaphores m’ont pris les tripes. Que les tableaux soient sombres, teintés de détresse et de désespoir ou qu’ils soient colorés, gorgés d’amour, de bonheur et d’allégresse, j’ai souvent été touchée par la grâce, par cette écriture si maîtrisée. Curieusement ce ne sont pas uniquement les passages semés de chagrin qui m’ont émue mais également ces petits moments de bonheur ineffables, volés à la fatalité, ces petits moments de joies simples, de félicité et de pudeur.
Autres commentaires
Style littéraire : La syntaxe est tout simplement parfaite. On sent une application, une implication forte mais sans que l’écriture soit complexe, ou indigeste. Il y a du talent dans le style.
Mon sentiment sur le titre du livre : Le roseau plie mais ne rompt pas. Ceux qui ne renonçaient pas, la résilience thème important dans ce roman. Le titre est donc parfait.
Ce que je pense des personnages : Comme je l’ai expliqué plus haut, c’est un point fort du roman. Aucun des personnages n’est détestable ou adorable, rien n’est manichéen dans ce récit. Seule Elise reste constante et forte, peut-être la seule vraie héroïne du roman. Chacun personnage est fouillé, évolue avec ses complexités, ses casseroles, ses failles. Les méchants ne le sont pas complètement et les bons pas suffisamment, si proches de la réalité.
Ce que je pense du thème général du livre : La résilience est pour moi le thème principal de ce récit, l’amour aussi, puis le besoin de considération. Un livre qui nous immerge rapidement et totalement dans la tête des protagonistes.
Ce livre ferait-il un bon film ? : Complexe à mettre en scène vu la construction du livre mais évidemment car il est très « graphique » grâce à la plume de l’auteur.
Evaluation par RIAUTÉ Virginie